La « femme poupée », séquestrée, tente de convaincre son geôlier de la laisser sortir.
À travers sa parole déconstruite elle dérape, se rebelle, explose, se résigne, s’excuse, s’oublie, puis se retrouve face à elle-même.
La réalité se brise, laissant la « femme poupée » perdue entre l’emprisonnement et la remise en question de son identité.
Comment cette pièce résonnera-t-elle aujourd’hui, après deux mois de confinement ? Cette notion » enfermement » s’est-elle modifiée depuis ? En quel sens ? Comment cela évoluera-t-il encore quand le déconfinement sera entièrement fini ? Sous quelle forme ?
Scéniquement, nous souhaitons travailler sur la notion d’enfermement, ses conséquences, la réflexion qu’il entraine, sa potentielle immatérialité.

La femme poupée est-elle vraiment surveillée ? Ce qu’elle perçoit est-il vraiment sa réalité ?